1. |
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De l’autre côté de la fenêtre
Il y a le vert des collines
Où j’irais poser mes pieds
Pour y cueillir tous ces bleuets
De l’autre côté de la fenêtre
Il y a l’eau des lagunes
Où les enfants vont nager
Ils ne s’inquiètent encore de rien
C’est à me rendre folle
Que de me laisser les regarder
C’est à me faire croire qu’on me vole
Les restes de ma liberté
De l’autre côté de la fenêtre
Il semble y avoir un monde
Où seuls les gens libres
Peuvent goûter au soleil
De l’autre côté de la fenêtre
Il y a un vent du sud
Qui cherche à bercer
Mes cheveux jusqu’à les mêler (bis)
C’est à me rendre folle
Que de me laisser les regarder
C’est à me faire croire qu’on me vole
Les restes de ma liberté (bis)
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2. |
Tant qu'il y aura
04:10
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Tant qu’il y aura l’horizon pas trop loin
J’aurai trouvé ma maison pour de bon
J’y construirai un salon assez grand
Pour y voir grandir nos enfants
Je laisserai résonner longtemps
Les notes de chaque instrument
Veux-tu qu’on prenne un bateau
On s’en va pis on fait des flots
Veux-tu m’tenir la main
Un voyage à la fois
J’ai besoin de toi pour mon refrain
Veux-tu chanter avec moi
Tant qu’il y aura la mer devant moi
J’aurai toujours un repère quand ça va pas
J’installerai une fenêtre assez grande
Pour voir les marées monter et descendre
Je poserai un foyer dans la chambre
Pour les froides soirées de septembre
Veux-tu qu’on prenne un bateau
On s’en va pis on fait des flots
Veux-tu m’tenir la main
Un voyage à la fois
J’ai besoin de toi pour mon refrain
Veux-tu chanter avec moi
Chanter avec moi
Tant qu’il y aura tes yeux me regardant
J’y retrouverai le bleu de l’océan
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3. |
Mon monde à moi
03:36
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Se sentir seule
Au milieu de la foule
On se fout de ma gueule
Je "fit" pas dans le moule
Pour rester polis
On me parle léger
Sans trop de soucis
Je les laisse m’aborder
Le monde est ensemble
Le monde est sans moi
J’ai besoin de monde
Mon monde à moi
Même à la maison
Je suis étrangère
On a oublié mon nom
J’ai préféré le taire
Pas même conscients
Que je ne suis plus aux alentours
Sans prendre le temps
De venir faire un tour
Le monde est ensemble
Le monde est sans moi
J’ai besoin de monde
Mon monde à moi
Le monde est ensemble
Le monde est sans moi
J’ai besoin de monde
Mon monde à moi
Quand les grands espaces
Me bercent en silence
Quand les gens qui passent
Brillent par leur absence
Pas toute là
Ni eux, ni moi
Il vaut mieux partir
Le monde est ensemble
Le monde est sans moi
J’ai besoin de moi
Autour de moi
Mon monde à moi
Mon monde à moi
Mon monde à moi
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4. |
Un instant
04:00
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J’ai voulu t’apaiser
T’aider à respirer
Juste un peu consoler
Ton petit coeur brisé
J’ai voulu t’attendre
Mais j’ai cru comprendre
Que tu ne voulais pas t’y rendre
Viens-t’en on va s’étendre (bis)
La lumière du soleil éblouit nos yeux
Les couleurs du ciel nous enveloppent tous les deux
Et on est ensemble un instant
Et on est heureux en même temps
J’ai trouvé ton sourire
Je me suis mise à rire
Quand j’ai perçu le désir
Qu’on partageait sans se le dire
J’ai laissé la nuit
Bercer nos esprits
Pour oublier le bruit
Causé par tes ennuis (bis)
La lumière du soleil éblouit nos yeux
Les couleurs du ciel nous enveloppent tous les deux
Et on est ensemble un instant
Et on est heureux en même temps
La lumière du soleil éblouit nos yeux
Les couleurs du ciel sont les mêmes que tes cheveux
Et on est ensemble un instant
Et on est heureux en même temps
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5. |
Elle
03:27
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Elle
Elle est tellement jolie
Elle t'apporte la folie
Que tu cherchais
Elle
Émane une douceur
Qui ravive ton coeur
Comme tu voulais
Et elle ce n'est pas moi
Et elle je lui en veux pas
Je la trouve belle et je vois
Que je ne serai pas celle
À qui tu diras devant l'autel
Marie-moi
Elle
Elle a les yeux qui parlent
Elle est le parfait scandale
Qu'il te fallait
Elle
Te réapprend à vivre
De ses bras elle t’enivre
T’éloigne des excès
Et elle ce n'est pas moi
Et elle je lui en veux pas
Je la trouve belle et je vois
Que je ne serai pas celle
À qui tu diras devant l'autel
Marie-moi
Elle
Elle te blessera peut-être
Elle causera les tempêtes
Comme j'l'aurais fait
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6. |
Petite-Vallée
03:19
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Je suis arrivée à bon port
J'ai sorti ma guitare
J'ai enchaîné les histoires
À raconter
La pluie venait de commencer
C'était sombre à Petite-Vallée
Seule sur la rive je me suis mise
À chanter
Petite-Vallée en silence
Je reviendrai en juillet
Une bonne année je te le promets
Maintenant je remonte la pente
Sans trop savoir où je vais
C’est pas une Gaspésie que j’connais
Le village en chanson dormait
Sans entendre un son, je marchais
Pour trouver l'oursin parfait
À rapporter
J'ai fouillé dans mes vieux cahiers
J'y ai retrouvé des pensées
Quelques mots pour bien s'accorder
À mon ukulélé
Petite-Vallée en silence
Je reviendrai en juillet
Une bonne année je te le promets
Maintenant je remonte la pente
Sans trop savoir où je vais
C’est pas une Gaspésie que j’connais
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7. |
Madeleine
04:34
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De retour de voyage
Je reviens tranquille
Un rite de passage
Avant la ville
Qui grouille et fourmille tout autour
Je m'éloigne de toi mon amour
Au milieu de la route
Je m'arrête ici
J'élimine les doutes
D'être partie
N'empêche que j'ai le cœur lourd
Je vais m'ennuyer de toi mon amour
Et en attendant
Regarde bien par la fenêtre
Dès que s’achèvera le printemps
Je risque de réapparaître
Et en attendant
Je saurai bien te reconnaître
Dès que j’entendrai le vent
Chanter le nom de mes ancêtres
À chaque kilomètre
Les mêmes images
Qui me reviennent en tête
Comme ton visage
Et l'envie de faire demi-tour
Pour revenir vers toi mon amour
Sortie du tourbillon
Je vis les vacances
Je dois faire abstraction
De la distance
Qui sera entre nous jusqu’au jour
Où je reviendrai chez toi mon amour
Et en attendant
Regarde bien par la fenêtre
Dès que s’achèvera le printemps
Je risque de réapparaître
Et en attendant
Je saurai bien te reconnaître
Dès que j’entendrai le vent
Chanter le nom de mes ancêtres
Je continue mon chemin
Sans cacher ma peine
Tu ne seras jamais trop loin
Madeleine
Pour voir la pleine lune dans ta cour
Garde une place pour moi mon amour
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8. |
Émeraudes
04:05
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Y’a pas d'endroit trop grand
Pour se retrouver seule
Y’a pas d'espace vacant
Pour toutes les âmes en deuil
Y’a pas que la forêt
Qui abrite les ours
Y’a pas que les marais
Qui me donnent la frousse
Le cours d'eau fait du vacarme
La chute en vivacité
J'y ai déposé mes larmes
Émue par toute la beauté
Y’a les voix que j'entends
À travers les arbres
Y’a les humains présents
Ou ce n'est que des palabres
Y'a le soleil qui revient
Réveiller mes orteils
Y'a les trop courts matins
Prise entre deux sommeils
Le cours d'eau fait du vacarme
La chute en vivacité
J'y ai déposé mes larmes
Émue par toute la beauté
Y'a ceux qui auront osé
Plonger dans la rivière
Y'a moi qui suis restée
Perchée sur la même pierre
Y'avait l'absence du vent
Par une journée trop chaude
Y avait l'oubli du temps
À la rivière aux Émeraudes
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9. |
Deadline
02:58
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Figer le temps
A travers les clichés que je prends
Pour te garder présent
Plus longtemps
Verser des larmes
Quand je dois me défaire de tes bras
Noués autour de moi
Va-t’en pas
On vit toujours sur un deadline
On attend le départ
T'es passé comme un show de boucane
Et maintenant tu repars
Étirer la fin
Ajouter des minutes au compteur
En oublier les heures
Avant que ça meure
Écouter encore
Les airs qui servent de trame sonore
À notre parfait décor
Dans le noir
On vit toujours sur un deadline
On attend le départ
T'es passé comme un show de boucane
Et maintenant tu repars
Ne pas dormir
Préférer garder les yeux ouverts
Le ciel tourne à l'envers
Redevient clair
Mais t'es parti
T'as pris le bateau comme promis
Je suis tombée dans l'oubli
C'était fini
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10. |
Tu ne m'aideras jamais
03:00
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Tu ne m’aideras jamais
À garder toute ma tête
À avoir l’air moins bête
Les soirs où ça me tente pas
Tu ne m’aideras jamais
À avoir fière allure
À perdre ma tête dure
Les soirs où j’veux rentrer chez moi
Tu me fais parler fort
Tu m’incites à embrasser
Le gars ou la fille d’à côté
Tu me changes en bilingue
Tu me fais adopter
Le parfait accent acadien, “mô m’fa rien”
Tu ne m’aideras jamais
À devenir plus sage
À me mettre à l’ouvrage
Quand j’en ai plein les bras
Tu ne m’aideras jamais
À rester bien tranquille
À ne pas perdre le fil
Quand j’sais pu où j’m’en vas
Tu me fais pleurer
Tu me fais coucher dans mon char
Les deux fenêtres à moitié baissées
Tu me prends toute mon cash
Tu me donnes des “flash back”
Les lendemains de grosses veillées
Tu ne m’aideras jamais
Que tu viennes en drink ou shooter
L’apéro commence de bonne heure
Quand on est chum avec toi
Tu ne m’aideras jamais
Que tu t’appelles rhum ou vodka
Vin blanc, bière forte ou tequila
J’pense j’ferais mieux de m'éloigner de toi
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11. |
Mes températures
03:14
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J’écarte la peur en passant
J’écoule les heures en chantant encore
Les récits que j’ai construits
Toujours les mêmes histoires
Qui meurent avant d’avoir mûri
J’essaie d’éloigner le danger
J’étire les fins de journées trop tard
J’ai l’insomnie camouflée
C’est souvent le cafard
Qui me garde éveillée
Mes températures
Se calculent en accords
Mes égratignures
S’harmonisent à mon corps
Ma plus grande armure
C’est ma voix
Je tâche d’éviter le pire
Je cache l’envie de m’enfuir ailleurs
J’ai nulle part où atterrir
Avant que la noirceur
Fasse frémir mon coeur
J’assume mes vents de folie
J’accepte où j’en suis et qui je suis
J’ai l’étoffe d’une guerrière
J’suis passée au travers
De mes pires hivers
Mes températures
Se calculent en accords
Mes égratignures
S’harmonisent à mon corps
Ma plus grande armure
C’est ma voix
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Marie-Ève Laure Montreal, Québec
Sa folk-pop qui flirte souvent avec le country respire le grand large et les road trips, pas étonnant que la majorité de ses chansons soient nées en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine. Récits de voyages, amours impossibles, Marie-Ève Laure se livre dans une quête personnelle authentique et touchante. ... more
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