1. |
Marie, reviens
04:09
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Aussi fort que le vent
Aussi grand que les vagues
J’en perds le nord, je vire de bord
Je reconnais mes torts
Égarée comme avant
Étourdie par en dedans
Je crie, je pleure, peu importe l’heure
Je repars le compteur
Marie, reviens
Laisse aller le torrent
Ça ira mieux demain
Oublie les vieux tourments
Je cogne au bon endroit
Je connais le trajet
C’est pas mon premier désarroi
Je fais jamais exprès
J’attends le calme autour
J’me permets des détours
Je réentends la même cassette
Faut toujours qu’on m’répète
Marie, reviens
Laisse aller le torrent
Ça ira mieux demain
Oublie les vieux tourments
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2. |
On s'est trouvé
03:52
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Mon sourire qui ne décolle plus
Ton sourire aussitôt m'a plu
Au même moment, on l'a su
Ensemble on s'est reconnu
La fin de l'hiver déposa
Un manteau blanc sur Hochelaga
La nuit camouflait nos pas
La balade en valait le froid
On s'est trouvé au mois de mars
On savait rien de la vie de l'autre
On a laissé les démons refaire surface
On a compris comme si c'étaient les nôtres
Les petits yeux nous trahissaient
L'euphorie d'avant restait
Les mêmes frissons revenaient
Les souvenirs s’entremêlaient
Et puis, un doux matin s'est invité
Tes lèvres goûtaient le café
Le temps semblait s'arrêter
J'ai cru à l'éternité
On s'est trouvé au mois de mars
On savait rien de la vie de l'autre
On a laissé les démons refaire surface
On a compris comme si c'étaient les nôtres
Il a fallu se laisser partir
Laisser le scénario finir
Se promettant sans se le dire
Qu'on avait la suite à écrire
Mon sourire qui ne décolle plus
Ton sourire est réapparu
Au même moment, on l'a vu
Ensemble on s'est mis à nu
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3. |
Avant de partir
03:50
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Je me suis enfuie
J’ai filé en douce
Sans même l’avoir dit
J’avais trop la frousse
J’ai eu beau chercher
Ton regard vers le mien
Je n’ai pas su trouver
De quelle façon tenir ta main
Avant de partir
Montre-moi ton désir
Pour une nuit avec moi
Sachant déjà où ça va finir
J’ai quitté quand j’ai su
Que je n’étais pas la bonne
Parmi celles que t’aurais voulues
Parmi toutes les belles, je détonne
J’ai voulu disparaître
Rien que partir en silence
Pour que mon esprit arrête
D’aller dans tous les sens
Avant de partir
Je le vois ton désir
Pour une autre que moi
Sachant déjà où ça va finir
J’y ai cru deux minutes
Quand t’as faké une culbute
En t’appuyant sur ma cuisse
Décrochant le premier indice
J’y ai cru juste assez
Pour t’imaginer m’embrasser
C’est juste après que j’ai compris
Que j’étais le sujet d’un pari
Je me suis évadée
J’ai marché jusqu’à ma demeure
C’est si bon de se cacher
Un peu dans son bonheur
J’ai trouvé réconfort
Dans ma nouvelle maison
La solitude est mon phare
J’y écris des chansons
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4. |
Sans histoire
03:12
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Paroles:
Toi que je ne connais pas
Je ne reconnaîtrais pas
Le son de ta voix
Mais je la cherche déjà
Toi que je ne connais pas
Es-tu plutôt grand
Gêné, souriant
Veux-tu des enfants
Sans histoire, sans souvenirs
Sans même te voir
J’imagine un avenir
Comme si ça existait
Toi que je ne connais pas
Je sais pourtant déjà
Que ton père n'est plus là
On s'en jasera
Toi que je ne connais pas
Autrement
Qu'un portrait noir et blanc
On fait quoi maintenant
Sans histoire, sans souvenirs
Sans même te voir
J’imagine un avenir
Avant d'exister pour vrai
Dans le vrai monde
Si je t’avouais
Que parfois en moi ça gronde
Est-ce que tu voudrais
Quand même que je sois ta blonde
Toi que je ne connaîtrai pas
Je suis foutue, voilà
Y'en avait une avant moi
On se reprendra
Sans histoire, sans souvenirs
Sans même te voir
J’ai imaginé le pire
Que ça n’existe jamais
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5. |
L'orpheline
02:32
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Je ne serai jamais complètement bien ici
Tant et aussi longtemps que je devrai quitter
Peut-être que les signaux que m’envoie la vie
M’indiquent peu à peu l’endroit où me poser
Je chercherai encore souvent un point de repère
Un parfait équilibre entre deux univers
Évitant la chute libre dans la fuite éphémère
Je n’ai pas le calibre des pilotes de l’air
Je serai à la veille d’un imminent départ
Quand les dangers invisibles referont surface
Le coeur plus léger quand j’saurai qu’on démarre
En sécurité quand tout reprendra sa place
Je clignerai des yeux, un peu pour oublier
Que le scénario fait défaut, c’est mon erreur
Contrainte au désaveu d’une utopie majeure
Un autre pas de travers à me pardonner
Je tenterai l'indulgence une bonne fois pour toutes
Pour me sauver la peau, pour enterrer les doutes
Je choisirai de vivre une lueur à la fois
Échappant la dérive jusqu’au prochain émoi
J’écrirai mon histoire rien que pour qu’on m’entende
Je chanterai plus fort sans qu’on me le demande
J’adopterai territoire là où l’on me devine
Même si certains soirs, je jouerai l’orpheline
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6. |
L'amarrage
03:33
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Guetter la peur
Marcher un nouveau sentier
Accepter la douleur
Quand on fera face au danger
Bâtir un phare
Attendre nos retours
Chasser le brouillard
Quand nos démons nous jouent des tours
Quand nos démons nous jouent des tours
Le vertige inévitablement présent
Le vide où je plonge tant qu’y a tes bras devant
La dérive quand nous avalera le courant
L’amarrage se fera peut-être doucement
Trouver ton île
Garder les pieds sur terre
Rester immobile
Quand s’éloignent nos univers
Quand s’éloignent nos univers
Le vertige inévitablement présent
Le vide où je plonge tant qu’y a tes bras devant
La dérive quand nous avalera le courant
L’amarrage se fera peut-être doucement
Rire aux éclats à rendre jaloux les passants
Se retrouver là, au bon endroit, au bon moment
Si ce n’était que ça qu’on attendait depuis longtemps
Seras-tu là, à l’autre bout du St-Laurent
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7. |
Au pied du stade
04:15
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C’est grand comme les tours
Tout petit vu d’en haut, si j’y arrive
C’est presque rien
J’ai déjà osé bien plus loin
Y’en a plein autour
Rien du tout, vu d’en haut, si j’y arrive
Je vois la cime
C’est là-bas que je m’imagine
J’ai tout lâché, arrivée au pied du stade
Un retard dans ma vitesse de croisade
Le grand monument que je veux dresser doit attendre
Que je me rassemble
Les cris de la ville
Tout petits vu d’ici, je suis partie
À l’autre bout
Où tous les secrets se dénouent
Mes cordes fragiles
Rien du tout jusqu’ici, indéfini
Pour me connaître
Faudra d’abord que je m’arrête
J’ai tout lâché, arrivée au pied du stade
Un retard dans ma vitesse de croisade
Le grand monument que je veux dresser doit attendre
Que je me rassemble
Que ça me ressemble
Que ça me ressemble
Ça décélère autour de moi
C’est un rythme que je n’connais pas
C’est comme une première fois
Je ne sais pas comment agir, guérir
J’ai tout lâché, arrivée au pied du stade
Un retard dans ma vitesse de croisade
Le grand monument que je veux dresser doit attendre
Que je me rassemble
J’ai compris, arrivée au pied du stade
Qu’il fallait me reposer dans ma croisade
Le grand monument que je veux dresser va attendre
Que je me rassemble
Tout de moi, ensemble
Que ça me ressemble
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8. |
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J'apprivoise le jaune
Du mur de ma chambre
J'apprivoise le jaune
Du soleil de novembre
Et si tout s'arrêtait là
Et si vous n'aviez plus besoin de moi
J'accélère le pas
En cadence au quartier
J'accélère le pas
La peur de tout manquer
Et si tout s'arrêtait là
Et si vous n'aviez plus besoin de moi
J'appréhende l'hiver
Le calme de février
J'appréhende l'hiver
Comme un passage obligé
Et si tout commençait là
Et si j'apprenais à marcher droit
Et si tout commençait là
Et si je comprenais que j'ai besoin de moi
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9. |
Love Again
04:03
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Every day and every night
I’m looking for a place that feels right
A home where I could be myself
A room to share with someone else
I wish I could find you by my side
When it’s two o’clock
And I’m not sleeping yet
I’m scared to be upset
If one day I love again
Every man that I have known
Has helped me learn to be on my own
Until I could meet the perfect one
To build the future where we belong
I wish I could find you in this life
When it’s two o’clock
And I am trying to forget
The past I won’t regret
‘Cause one day, I’ll love again
I’ll love again
I’ll love again
I’ll love again
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10. |
Au revoir
03:14
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J’ai écrit une fin à notre histoire
Un refrain qui résonne dans le p’tit bar
Une fin d’automne sans te revoir
Pour m’épargner la peine, j’te dis au revoir
Nous ne serons jamais parents
D’une même beauté
Nous ne serons jamais amants
Pour l’éternité
J’ai écrit une fin à notre histoire
Un refrain qui résonne dans le p’tit bar
Une fin d’automne sans ton regard
Pour m’épargner la peine, j’te dis au revoir
Nous ne serons jamais unis
Au même réveillon
Nous ne serons jamais amis
J’oublierai ton nom
J’ai écrit une fin à notre histoire
Un refrain qui résonne dans le p’tit bar
Une fin d’automne sans ton regard
C’est en te disant je t’aime que je te dis au revoir
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Marie-Ève Laure Montreal, Québec
Sa folk-pop qui flirte souvent avec le country respire le grand large et les road trips, pas étonnant que la majorité de ses chansons soient nées en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine. Récits de voyages, amours impossibles, Marie-Ève Laure se livre dans une quête personnelle authentique et touchante. ... more
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